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Une nouvelle campagne mondiale est lancée le jour du poisson d'avril : Le rideau se lève sur les carburants polluants utilisés pour le transport maritime

Le jour du poisson d'avril, la campagne Say No To LNG (Dites non au GNL) a été lancée dans le monde entier,
lever le voile sur les combustibles maritimes polluants et attirer l'attention sur l'un d'entre eux en particulier : le gaz naturel liquéfié (GNL).
naturel liquéfié (GNL).

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Mise à jour 04/1/2023

Le jour du poisson d'avril, la campagne "Dites non au GNL" a été lancée dans le monde entier, levant le voile sur les carburants polluants utilisés pour le transport maritime et attirant l'attention sur l'un d'entre eux en particulier : Le gaz naturel liquéfié (GNL). Le lancement est marqué par plusieurs événements en Amérique du Nord, en Europe, en Asie de l'Est et du Sud-Est, et dans d'autres régions.

Dans le secteur du transport maritime, le GNL est présenté comme une alternative "respectueuse du climat" aux carburants marins conventionnels. Ses partisans affirment que le GNL produit moins d'émissions de carbone et qu'il constitue une voie à faible risque vers la décarbonisation du transport maritime. Say No To LNG remet les pendules à l'heure : Le GNL est un dangereux polluant climatique qui présente des risques pour la nature, la sécurité publique et la santé.

Le nom "gaz naturel" peut faire croire que le GNL est une source d'énergie propre, mais il est principalement composé de méthane, un gaz à effet de serre qui est 80 fois plus puissant que le dioxyde de carbone (CO2) pour réchauffer notre atmosphère.

Les navires assurent le transport de 90 % du commerce mondial. En l'absence de réglementation internationale, les émissions de méthane des navires alimentés au GNL ont augmenté de 150 % entre 2012 et 2018. Say No To LNG implore le secteur du transport maritime et les décideurs politiques d'exclure d'urgence le GNL de toutes les voies de décarbonisation du transport maritime.

Si les émissions mondiales de méthane étaient réduites de 45 %, nous pourrions éviter 260 000 décès prématurés, 775 000 visites à l'hôpital liées à l'asthme, 73 milliards d'heures de travail perdues en raison de la chaleur extrême et 25 millions de tonnes de pertes de récoltes chaque année !

Investir dans le GNL est financièrement risqué : instabilités géopolitiques, flambée des prix du GNL, pression publique des défenseurs du climat, réglementation internationale sur le méthane à l'horizon, les investisseurs et les financiers se retirent déjà des projets de GNL. Une étude récente montre qu'à mesure que les pays s'orientent vers des carburants sans émissions, la valeur des actifs échoués - dans les navires fonctionnant au GNL - atteindra 850 milliards de dollars en 2030.

L'utilisation du GNL comme carburant marin ne fera que nous rapprocher de nos points de basculement climatiques. Le GNL ne permettra pas de réduire les émissions du secteur maritime comme l'exige l'Accord de Paris : un traité international juridiquement contraignant sur le changement climatique visant à maintenir le réchauffement de la planète en dessous de 1,5 °C. Le GNL dans le secteur du transport maritime est une solution sans issue.

"Say No To LNG sensibilisera le public aux effets néfastes du GNL sur les communautés et le climat dans toutes les régions du monde. Nous encourageons la collaboration avec les décideurs politiques, les institutions financières, l'industrie du transport maritime, les détenteurs de connaissances, les scientifiques, les ONG et les organisateurs locaux afin de renforcer l'opposition à l'expansion du GNL et aux nouveaux projets, et d'avancer collectivement vers des solutions à zéro émission".

-Elissama Menezes, directrice de campagne, Say No To LNG - Global

"Qu'il s'agisse des agriculteurs qui vivent sur des terres empoisonnées où le gaz naturel est fracturé, du méthane qui s'échappe des navires à gaz et qui surchauffe notre planète, ou des enfants asthmatiques qui respirent l'air pollué des cuisinières à gaz, le GNL nuit à notre santé à chaque étape de la chaîne d'approvisionnement. Pour la sécurité et la santé publique, l'ACEP demande une élimination rapide de la production et de l'utilisation du gaz naturel dans toutes les industries.

-Melissa Lem, présidente de l'Association canadienne des médecins pour l'environnement (CAPE)

"Le flot de GNL que les exportateurs veulent déverser dans des pays comme les Philippines va à l'encontre de notre développement, de notre sécurité énergétique, de notre santé publique et de nos intérêts climatiques. Alors qu'il existe une offre abondante d'énergies renouvelables que nous pourrions exploiter, pourquoi devons-nous subir le GNL polluant et destructeur du climat ?"

Jerry Arances, directeur exécutif du Centre pour l'énergie, l'écologie et le développement (CEED) et animateur du groupe de travail de l'Asie du Sud-Est sur les gaz fossiles et la transition énergétique.

Dites non au GNL est une campagne mondiale qui mobilise les parties prenantes en faveur d'un secteur maritime sans GNL. La campagne soutient les solutions de décarbonisation du transport maritime qui adoptent une approche fondée sur le cycle de vie, qui vont au-delà des solutions en matière de carburant - y compris des mesures opérationnelles et d'efficacité -, qui respectent les engagements internationaux en matière de climat et qui s'inscrivent dans le cadre d'une transition juste et équitable.

Pour plus d'informations, consultez le site www.saynotolng.org.

Pour les demandes de renseignements des médias, veuillez contacter [email protected].