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Le rôle du transport maritime dans la lutte contre les émissions de méthane, selon le dernier rapport du GIEC

L'horloge climatique tourne et il est temps d'agir.

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Mise à jour 04/3/2023

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) est un organisme scientifique créé pour fournir l'état des connaissances sur le changement climatique afin d'aider les décideurs politiques à gérer les risques, à s'adapter et à atténuer les effets du changement climatique. Le GIEC a résumé ses rapports précédents et ses contributions depuis 2015 dans son sixième cycle d'évaluation (AR6)Le GIEC a résumé ses précédents rapports et contributions depuis 2015 dans son sixième cycle d'évaluation (AR6), réaffirmant la nécessité d'une action climatique rapide, transformatrice et immédiate. Le méthane - un gaz à effet de serre dont le potentiel de réchauffement est plus de 80 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone (CO2) - joue un rôle essentiel dans l'ampleur et la rapidité des efforts climatiques visant à maintenir la température mondiale en dessous de 1,5℃.

Nous disposons d'un délai très court avant d'atteindre les seuils seuils critiques pour le climat. Te secteur du transport maritime est bien placé pour réduire et éviter les émissions de méthane au cours des prochaines années.

Vous vous demandez peut-être... Qu'est-ce que le méthane et pourquoi n'en ai-je jamais entendu parler ?

Comme le CO2, le méthane est un gaz à effet de serre (GES) dont la durée de vie dans l'atmosphère est plus courte (environ 12 ans) que celle du CO2 (plusieurs siècles). Même si le méthane ne reste pas longtemps dans l'atmosphère, c'est un GES puissant qui absorbe 84 fois plus d'énergie que le CO2 dans l'atmosphère.

Dites mon nom : Élimination progressive des combustibles fossiles

Le GIEC propose un plan d'action pour assurer un avenir vivable : deép et une élimination rapide des combustibles fossiles. Les scientifiques sont clairs : nous devons réduire les GES autres que le CO2. Le méthane, qui occupe la deuxième place en termes de part et de croissance des émissions brutes de GES, est d'une importance capitale. Selon le GIEC, pour faire face à l'urgence climatique, il faut s'attaquer d'urgence aux émissions de méthane à court terme.

Pour limiter le réchauffement à 1,5 °C, le monde doit réduire les émissions de méthane d'un tiers d'ici à 2030 et de près de moitié d'ici à 2050. Si nous ne réduisons pas d'urgence ces émissions, cela entraînera des coûts sans précédent pour les populations, les économies et l'environnement, notamment des pénuries de nourriture et d'eau, l'extinction d'espèces et des menaces pour la santé humaine dues à la pollution atmosphérique, aux maladies, à la malnutrition et à l'exposition à des chaleurs extrêmes. Pour atteindre cet objectif, des changements transformateurs et durables sont nécessaires dans tous les secteurs et systèmes.

"Les réductions rapides et durables des émissions de méthane peuvent améliorer la qualité de l'air et prévenir les décès prématurés, les maladies chroniques et les dommages aux écosystèmes et aux cultures liés à la pollution de l'air.

- Rapport de synthèse AR6 du GIEC

Bien que les émissions de méthane provenant du transport maritime aient augmenté de 150 % entre 2012 et 2018, il n'existe actuellement aucune réglementation internationale sur les émissions de méthane pour ce secteur. Cependant, plusieurs opportunités au sein du cadre réglementaire, y compris l'examen actuel de la stratégie de réduction des GES à l'Organisation maritime internationale (OMI), offrent une chance d'accroître la responsabilité au sein du secteur maritime pour sa contribution significative à la crise climatique. Par exemple, les mesures fondées sur le marché donnent un prix aux émissions de GES. Le secteur du transport maritime est ainsi incité à réduire sa consommation de carburant et ses émissions, tout en collectant des fonds qui peuvent être utilisés pour promouvoir l'adoption de carburants propres et atténuer les effets sur le climat. En outre, l'évaluation du cycle de vie (ACV), qui permet d'évaluer les émissions de GES depuis la production du carburant jusqu'à son utilisation finale par un navire, garantit que le secteur du transport maritime est tenu responsable de sa véritable empreinte climatique.

Il ne fait aucun doute que la tâche qui nous attend n'est pas facile. Mais nous savons que tout retard supplémentaire dans l'adoption de mesures immédiates et énergiques en faveur du climat menace l'avenir même de l'humanité. Le secteur du transport maritime doit collectivement et d'urgence répondre à la crise climatique et s'engager à accélérer la réduction et l'élimination progressive de tous les combustibles fossiles. 

C'est maintenant ou jamais que nous devons débloquer les moyens d'un avenir plus vert et plus sain. Le secteur du transport maritime doit s'engager à mettre fin à l'utilisation des combustibles fossiles, faute de quoi nous manquerons tous le coche. 

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