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De la terre à la mer : le mythe du GNL

De son extraction à sa destination finale, le gaz naturel liquéfié (GNL) a un impact sur les personnes, la nature et le climat. Menezes et Lem démontent le mythe selon lequel le GNL est la solution dont le secteur du transport maritime a besoin pour se décarboniser et réduire son empreinte climatique. Si l'utilisation du GNL en mer crée davantage de problèmes sur terre, s'agit-il vraiment d'une solution ?

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Mise à jour 04/12/2023

"Liquefied Natural Gas : The 21st Century Myth of Green Fossil Fuel for the Shipping Industry" a été publié pour la première fois dans le numéro de décembre 2022 d'EM Magazine, une publication protégée par copyright de l'Air & Waste Management Association(A&WMA).

Auteurs : Elissama Menezes, directrice de la campagne mondiale, Say No To LNG, et Dr. Melissa Lem, présidente de l'Association canadienne des médecins pour l'environnement(CAPE)

De son extraction à sa destination finale, le gaz naturel liquéfié (GNL) a un impact sur les personnes, la nature et le climat. Menezes et Lem démontent le mythe selon lequel le GNL est la solution dont le secteur du transport maritime a besoin pour se décarboniser et réduire son empreinte climatique. Si l'utilisation du GNL en mer crée davantage de problèmes sur terre, s'agit-il vraiment d'une solution ?

"De la pollution des terres, de l'eau et de l'air entourant les sites d'extraction du gaz naturel à la violation des droits des peuples autochtones le long du tracé des gazoducs, en passant par le risque accru de fuites et d'explosions dangereuses tout au long de la chaîne d'approvisionnement, l'augmentation de l'utilisation du GNL, que ce soit sur terre ou en mer, a des répercussions négatives diverses sur la santé humaine".

-Melissa Lem, présidente de l'ACEP

Une approche du GNL basée sur le cycle de vie est nécessaire pour traiter les émissions en amont et en aval, et pour éviter d'exacerber les problèmes terrestres en recherchant des solutions en mer. Sans l'intégration des facteurs climatiques et sociaux dans les filières de production de carburants et de technologies, les "solutions" de décarbonisation comme le GNL ne feront qu'exacerber les impacts sur les communautés déjà les plus vulnérables au changement climatique et au racisme environnemental.

Figure : Émissions de méthane actuelles et projetées et potentiel d'atténuation sectoriel en 2030. L'utilisation du GNL comme carburant par l'industrie du transport maritime aggraverait encore les émissions de méthane du secteur des combustibles fossiles. Si des mesures d'atténuation appropriées sont mises en place, la réduction des émissions pourrait permettre d'éviter d'importantes répercussions sanitaires, climatiques et sociales. (Source : Programme des Nations unies pour l'environnement : Programme des Nations unies pour l'environnement et Climate and Clean Air Coalition. Évaluation mondiale du méthane : Avantages et coûts de l'atténuation des émissions de méthane. Nairobi : Programme des Nations unies pour l'environnement, 2021. https://www.unep.org/ressources/report/global-évaluation des avantages du méthaneet les coûts de la lutte contre le méthaneémissions)

Pour en savoir plus, lisez le rapport ou écoutez l'épisode du podcast Ship.energy.

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