Comment le transport maritime international peut-il s'aligner sur la norme 1,5°C ? Se concentrer sur l'alignement sur le seuil de 1,5 °C en 2030
Les débats de l'OMI sur les émissions de gaz à effet de serre se sont concentrés sur la transition des carburants, qui est essentielle pour la transition finale vers des émissions nulles, mais les réductions absolues d'émissions requises au cours de cette décennie peuvent être obtenues principalement grâce à l'efficacité.
L'utilisation du GNL n'aidera pas le secteur du transport maritime à réduire ses émissions de gaz à effet de serre à court terme.
"Comment le transport maritime international peut-il s'aligner sur 1,5ºC ? Focus on 1.5ºC alignment in 2030" a été publié par l UMAS en avril 2023.
Auteurs : Tristan Smith, Jean-Marc Bonello et Akash Kapur.
Le rapport révèle que l'utilisation du GNL dans le secteur du transport maritime ne permet pas de réduire les émissions de gaz à effet de serre à court terme. Il montre en outre comment le transport maritime international pourrait s'aligner sur la voie 1,5 pour atteindre les objectifs de 2030 en utilisant des options d'efficacité énergétique bien connues et immédiatement disponibles.
"L'industrie subit de plus en plus de pressions pour s'aligner sur la norme de 1,5 °C et a largement accepté l'idée que cet objectif ne peut être atteint que par une transition énergétique. Cependant, cela peut détourner l'attention du fait que des gains significatifs en matière d'efficacité énergétique grâce à des technologies, y compris l'assistance éolienne, et des mesures opérationnelles sont nécessaires au cours de cette décennie pour commencer à réduire les émissions de gaz à effet de serre dès maintenant. Il existe des options bien connues, qui ne seront pas adoptées de manière significative sans une attention et une réglementation beaucoup plus fortes et volontaires.
- Jean-Marc Bonello, consultant principal, UMASLa chaîne d'approvisionnement en GNL évolue dans le cadre d'un scénario de maintien du statu quo. Du point de vue du cycle de vie, c'est-à-dire en tenant compte des émissions aux différents stades de la vie du combustible, ce scénario n'a qu'un impact négligeable sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le présent rapport propose une voie réglementaire concrète qui s'éloigne des solutions de mélange de carburants, telles que le GNL, à court terme, et qui s'oriente vers des améliorations de l'efficacité énergétique dans l'ensemble de la flotte existante, y compris des améliorations opérationnelles et des modernisations.
Lire le rapport pour en savoir plus.
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