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Le rôle du GNL dans la transition vers un transport maritime à faible ou sans émission de carbone

Le rapport tente d'identifier le rôle du gaz naturel liquéfié (GNL) en tant que combustible de soute dans les années 2020-2050.

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Mise à jour 15/04/2021
Le GNL est discutable, risqué et incompatible avec les objectifs climatiques

Le rapport "The Role of LNG in the Transition Towards Low and Zero Carbon Shipping" a été publié par la Banque mondiale en avril 2021. Le rapport tente d'identifier le rôle du gaz naturel liquéfié (GNL) en tant que combustible de soute dans les années 2020-2050, et de déterminer si le GNL pourrait contribuer aux objectifs fixés par la stratégie initiale de l'Organisation maritime internationale (OMI) sur les gaz à effet de serre (GES) et à la transition du secteur vers un transport maritime à faibles émissions de carbone, voire à émissions nulles. 

"Pour minimiser la perte potentielle de revenus, les acteurs de l'industrie devraient prendre en compte la compétitivité à long terme du GNL en tant que combustible de soute lors de l'élaboration de leurs futures stratégies commerciales".

Le rapport conclut : 

  • Le rôle du GNL en tant que combustible de soute sera probablement limité, la demande diminuant rapidement en 2030. 
  • Les politiques publiques soutenant le GNL en tant que combustible de soute devraient être évitées. Au contraire, en mettant l'accent sur des politiques et des actions qui réglementent les émissions de méthane sur l'ensemble du cycle de vie et accélèrent la recherche, le développement et le déploiement de combustibles de soute sans carbone, on enverra un signal clair sur les risques du GNL en tant que combustible de soute. 
  • Les performances du GNL en matière d'émissions de gaz à effet de serre et les investissements dans ce domaine rendent une mise en œuvre substantielle peu attrayante d'un point de vue environnemental et économique.
  • Le rôle du GNL dans le transport maritime est compromis par plusieurs facteurs, notamment le risque d'un verrouillage technologique avec une trajectoire d'émissions de GES incompatible avec l'objectif climatique 2050 de l'OMI.
  • Lorsqu'il envisage d'utiliser le GNL comme combustible de soute, le secteur du transport maritime doit évaluer le climat interne et externe, le paysage politique et la pression sociétale. 

Lire le rapport pour en savoir plus.

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